Burkina
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jeudi 24 mars 2011
"Fusillades à Ouaga : Un différend civil qui dérape en troubles militaires"
"Selon les dernières informations que nous avons recueillies, les troubles avec fusillades et pillages auxquels nous avons assisté ces dernières heures seraient partis d’un différend entre un civil burkinabè du nom de Boulou et un militaire. Le civil, employé dans une société privée aurait été commis pour faire des relevés au domicile du militaire. C’est là qu’il rencontrera l’épouse du militaire à qui il fait des avances et lui laisse son contact téléphonique.
Madame, épouse fidèle, devant l’insistance de ce soupirant en parle à son mari. Le mari lui propose de donner rendez-vous au soupirant, pour avoir une franche explication. Invité par Madame, le soupirant rejoint le domicile et y trouve et Madame, et son époux.
Selon toute attente, les explications sont vives. Le mari, aidé de ses frères d’armes à qui il a fait appel au préalable, décide de donner une leçon au soupirant imprudent. Pour éviter toute bavure, ils décident de ne pas recourir à des sévices corporels mais obligent l’infortuné soupirant à se déshabiller et à repartir nu sur sa mobylette. Se sentant humilié, le malheureux soupirant porte plainte à la gendarmerie de Boulmiougou. Celle-ci procède aux enquêtes nécessaires et transmet le dossier à la Justice.
Contrairement à ce que nous avons écrit dans notre précédent article, ce n’est pas la justice militaire mais le tribunal de grande instance de Ouaga qui a jugé l’affaire car elle est du domaine privé et s’est passée hors enceinte militaire. Contre l’avis du commissaire du gouvernement qui militait pour une peine avec sursis, les militaires incriminés ont été condamnés à de la prison ferme.
Révoltés par un tel verdict, les compagnons d’armes des condamnés affectés dans divers camps militaires de la place ont décidé de manifester dans les formes violentes qui ont été rapportés.
Contrairement à certaines rumeurs, il n’y aurait aucun lien entre le malheureux soupirant et le ministre de la Défense, M. Yéro Boly. Si une partie de son domicile a été saccagée par les soldats, lui-même serait sauf, de même que les membres de sa famille, notamment son épouse qui n’aurait subi aucune maltraitance, contrairement à ce que la rumeur ouagalaise a rapporté.
De même, aucun couvre-feu n’a été instauré et Ouagadougou a retrouvé un semblant de calme depuis la fin de la matinée, avec une circulation très fluide ; beaucoup d’habitants ayant préféré rester à la maison.
Si en début d’après-midi des hommes en tenue étaient présents à certains carrefours et points stratégiques de la ville, ce serait plus dans un objectif de protection et de maintien de l’ordre."
http://www.lefaso.net/spip.php?article41275&rubrique4
lundi 17 janvier 2011
"CONVENTION DE FINANCEMENT SOFITEX 20 : "Cet argent, c’est pour les paysans"
"La convention de financement de la campagne cotonnière 2010/2011 entre la Sofitex et le pool bancaire international a été signée le 12 janvier 2011 dans la salle de réunion de l’ambassade du Burkina Faso en France. La Sofitex a récolté environ 50 milliards de F CFA. Cette signature avait pour témoins Luc Adolphe TIAO, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso, des représentants des banques partenaires et de nombreux Burkinabè exerçant en France.
SOFITEX 20 a été conclu le 12 janvier à Paris. La signature de cette convention marque le terme des négociations pour le financement de la campagne 2010/2011 entre la société des fibres et textiles du Burkina et le pool bancaire international emmené par la banque HSBC. Le montant de la convention est de 50 milliards de F CFA (76 225 000 euros). Ce montant sera complété par une seconde signature le 19 janvier prochain avec le pool bancaire national conduit par Ecobank, dont le directeur général assistait à la cérémonie de Paris à titre d’observateur. Le pool bancaire national a réussi à mobiliser 60 milliards de F CFA. Tout cet argent, ce n’est pas pour nous comme le croient certains. C’est pour travailler, c’est pour les paysans a déclaré le DG de la Sofitex à des journalistes impressionnés par le montant.
Pour le chef de file du pool bancaire international, Jean François Lambert, la signature de SOFITEX 20 se tient dans un « contexte particulièrement favorable » les cours, a-t-il déclaré lors de son intervention, « connaissent des sommets jamais atteints, aux alentours de 175 cents par livre, ce qui compense largement un niveau du dollar qui reste déprécié face à l’Euro »
Le kilo à 200 F.CFA Tous les acteurs sont d’avis que cette conjoncture liée au renchérissement du prix des matières premières et à un rétrécissement de l’offre sur le marché va profiter aux producteurs de coton. Au Burkina Faso, le prix d’achat est passé de 160 F.CFA/Kg à 200 F.CFA/Kg.. La convention de Paris va permettre de financer l’achat, l’égrenage et le transport de la fibre de coton vers les ports d’évacuation. C’est un « apport colossal » selon le directeur général de la SOFITEX qui s’est félicité de la collaboration remarquable qui dure depuis près de 12 ans.
Pour cette vingtième convention, le cercle des prêteurs s’est élargi. Trois banques sont de retour. Il s’agit de B.N.P. Paribas, DZ bank et la Société Générale. Elles rejoignent « les fidèles" que sont HSBC, FimBank, BHF et BMCE. L’engouement des partenaires financiers était tel que le pool a connu un surfinancement de 23% qu’il a fallu arbitrer. Le taux d’intérêt appliqué à cette convention de financement est de 5,5% remboursable sur un an En 12 ans, ce sont près de 530 milliards de F CFA de financement que le pool bancaire international a accordé à la SOFITEX. Si la Sofitex a le soutien des partenaires financiers depuis tout ce temps, elle le doit d’abord à celui de l’Etat qui, malgré les difficultés traversées par la filière, ne l’a jamais laissée tomber comme ce fut le cas dans d’autres pays.
Produit stratégique, le coton était, jusqu’à une période très récente, le premier pourvoyeur en devises de l’économie nationale. La filière coton contribue à plus de 20% à la valeur ajoutée globale et de plus de 60% aux recettes d’exportation. Pour l’ambassadeur Tiao : le coton est une filière compétitive, car il constitue un vecteur de la dynamique agricole, industrielle et commerciale" ; il présente une solide base pour le développement industriel du pays avec la multitude d’unités de transformation qui sont créées en aval de la production agricole".
Le Pays
"
http://www.fasopresse.net/article.php3?id_article=18413&id_rubrique=2
SOFITEX 20 a été conclu le 12 janvier à Paris. La signature de cette convention marque le terme des négociations pour le financement de la campagne 2010/2011 entre la société des fibres et textiles du Burkina et le pool bancaire international emmené par la banque HSBC. Le montant de la convention est de 50 milliards de F CFA (76 225 000 euros). Ce montant sera complété par une seconde signature le 19 janvier prochain avec le pool bancaire national conduit par Ecobank, dont le directeur général assistait à la cérémonie de Paris à titre d’observateur. Le pool bancaire national a réussi à mobiliser 60 milliards de F CFA. Tout cet argent, ce n’est pas pour nous comme le croient certains. C’est pour travailler, c’est pour les paysans a déclaré le DG de la Sofitex à des journalistes impressionnés par le montant.
Pour le chef de file du pool bancaire international, Jean François Lambert, la signature de SOFITEX 20 se tient dans un « contexte particulièrement favorable » les cours, a-t-il déclaré lors de son intervention, « connaissent des sommets jamais atteints, aux alentours de 175 cents par livre, ce qui compense largement un niveau du dollar qui reste déprécié face à l’Euro »
Le kilo à 200 F.CFA Tous les acteurs sont d’avis que cette conjoncture liée au renchérissement du prix des matières premières et à un rétrécissement de l’offre sur le marché va profiter aux producteurs de coton. Au Burkina Faso, le prix d’achat est passé de 160 F.CFA/Kg à 200 F.CFA/Kg.. La convention de Paris va permettre de financer l’achat, l’égrenage et le transport de la fibre de coton vers les ports d’évacuation. C’est un « apport colossal » selon le directeur général de la SOFITEX qui s’est félicité de la collaboration remarquable qui dure depuis près de 12 ans.
Pour cette vingtième convention, le cercle des prêteurs s’est élargi. Trois banques sont de retour. Il s’agit de B.N.P. Paribas, DZ bank et la Société Générale. Elles rejoignent « les fidèles" que sont HSBC, FimBank, BHF et BMCE. L’engouement des partenaires financiers était tel que le pool a connu un surfinancement de 23% qu’il a fallu arbitrer. Le taux d’intérêt appliqué à cette convention de financement est de 5,5% remboursable sur un an En 12 ans, ce sont près de 530 milliards de F CFA de financement que le pool bancaire international a accordé à la SOFITEX. Si la Sofitex a le soutien des partenaires financiers depuis tout ce temps, elle le doit d’abord à celui de l’Etat qui, malgré les difficultés traversées par la filière, ne l’a jamais laissée tomber comme ce fut le cas dans d’autres pays.
Produit stratégique, le coton était, jusqu’à une période très récente, le premier pourvoyeur en devises de l’économie nationale. La filière coton contribue à plus de 20% à la valeur ajoutée globale et de plus de 60% aux recettes d’exportation. Pour l’ambassadeur Tiao : le coton est une filière compétitive, car il constitue un vecteur de la dynamique agricole, industrielle et commerciale" ; il présente une solide base pour le développement industriel du pays avec la multitude d’unités de transformation qui sont créées en aval de la production agricole".
Le Pays
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http://www.fasopresse.net/article.php3?id_article=18413&id_rubrique=2
"VALLEE DU SOUROU : C’est parti pour le projet hydro-agricole de Dangoumana"
"La phase 1 du projet d’aménagement hydro-agricole de 2000 ha à Dangoumana a été lancée le vendredi 14 janvier 2010 dans la commune de Sono, située dans la province de la Kossi. C’était sous la présidence du Premier ministre Tertius Zongo, représenté par Laurent Sedogo et Joseph Paré. La première phase de ce projet, d’un coût de 15 898 500 000 F CFA, a pour objectif l’aménagement de 800 ha qui permettra l’augmentation de la production agricole d’au moins 20 000 tonnes par an d’ici 2015.
C’est une salve de coups de feu et de Klaxons qui a accueilli le cortège de Laurent Sedego et Joseph Paré à l’entrée de l’aire du futur espace aménagé de Dangoumana. La population de la commune de Sono était également au rendez-vous. Le capitaine de la cérémonie a alors pris son gouvernail, en l’occurrence le micro, pour donner la parole au maire de la commune, Abdoulaye Dao, afin de souhaiter la bienvenue aux invités. Une fois cela fait, ce dernier ne s’est pas fait prier pour décrire sa commune habitée par 7 317 habitants qui sont heureux que le projet hydro-agricole voie enfin le jour. En effet, pour le bourgmestre, ce projet, outre l’amélioration de la production agricole qu’il induira, permettra le désenclavement de la commune.
Il a fait ainsi référence aux 9 km de piste rurale qui seront aménagés pour relier Dangounama à Sono, en passant par Zampana. Après qu’une troupe de danse eût confirmé la joie du maire, l’un des principaux bailleurs de fond du projet a fait entendre sa voix. Il s’agit de la Banque islamique de développement (BID), représentée à la cérémonie par le responsable adjoint du bureau régional de la banque en Afrique. Abdoul Wahab Cherif, tel est son nom, a indiqué que la BID a toujours soutenu et soutiendra encore le Burkina sur ses différents fronts du développement, que ce soit la santé, l’éducation, l’accès à l’eau ou l’agriculture. En cinq ans, la BID a financé 70 projets de développement burkinabè et injecté près de 163 milliards de F CFA, a indiqué Abdoul Wahab Cherif.
5000 t de riz et 20 000 t de fruits et légumes par an
Concernant précisément la phase 1 du projet d’aménagement, la BID apporte une enveloppe de 14 182 300 000 F CFA, soit 80,20% du coût total. A la suite des gros éclats de rire suscités par l’humoristique Caporal Koumachaman, qui a juré que les ministres n’attrapent jamais de daba, Laurent Sedogo n’a pas tari d’éloges à l’égard de la BID pour ce constant soutien. Mais auparavant, il a expliqué aux populations du Séno les raisons pour lesquelles le Premier ministre Tertius Zongo leur a fait faux bond, après leur avoir promis qu’il sera leur hôte ce jour. Sa démission, sa reconduction et la préparation du nouveau gouvernement ont été ces raisons-là.
Mais pour ne pas poser un double lapin aux populations et aux bailleurs de fonds, Tertius Zongo a tenu à ce que Laurent Sedogo et Joseph Paré le représentent pour que le lancement du projet tant attendu soit effectif. Ce devoir d’explication accompli, Laurent Sedogo a indiqué que ce projet, dont les études de faisabilité ont débuté depuis 2004 et évaluées en 2008, permettra, en ce qui concerne sa première phase, de produire par an 5000 tonnes de riz en saison pluvieuse et 20 000 tonnes de fruits et légumes en saison sèche sur irrigation. Soit une contre valeur annuelle de plus de 3 000 000 000 F CFA. Selon Laurent Sedogo, les femmes de la région auront des périmètres à exploiter et les jeunes trouveront là de "l’emploi durable et sécurisant". Et la venue prochaine du Millenium challenge account dans la vallée du Sourou ajoutera encore de l’espoir, a terminé Laurent Sedogo. Cela dit et après avoir salué la présence à Dangoumana de l’ambassadeur du Danemark, Laurent Sedogo, sous les yeux des populations, a actionné les manettes du premier bulldozer sur les lieux du futur espace aménagé de Dangoumana.
La phase 1 du projet en bref
Le projet d’aménagement hydro-agricole de Dangoumana, dans la commune rurale de Sono, relève du Ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des Ressources halieutiques et placé sous la tutelle de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS). Son objectif global est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans la Boucle du Mouhoun par le développement de périmètres irrigués et l’intensification de la production agricole. La première phase, qui s’étend de 2010 à 2015, prévoit la construction de deux stations de pompage de 4 800 litres/seconde et d’un canal d’amenée de 11,32 km de long ; l’aménagement hydro-agricole d’une superficie de 500 ha sous aspersion et d’une autre de 300 ha en gravitaire, la mise en œuvre de mesures d’accompagnement, l’appui d’une unité de gestion du projet, l’audit, les études ainsi que la supervision du projet.
Les résultats attendus sont l’aménagement de 800 ha, la réalisation d’une piste rurale de 9km entre Dangoumana, Zampana et Sono, la promotion d’activités génératrices de revenus au profit des femmes par la création de 3 200 emplois directs et indirects et l’amélioration de la production agricole. Le coût total de la phase 1 est de 15 898 500 000 F CFA, réparti ainsi qu’il suit : 89,20% par la BID et 10, 80% par l’Etat burkinabè.
Source : AMVS
Abdou ZOURE
Le Payas"
http://www.fasopresse.net/article.php3?id_article=18417&id_rubrique=3
C’est une salve de coups de feu et de Klaxons qui a accueilli le cortège de Laurent Sedego et Joseph Paré à l’entrée de l’aire du futur espace aménagé de Dangoumana. La population de la commune de Sono était également au rendez-vous. Le capitaine de la cérémonie a alors pris son gouvernail, en l’occurrence le micro, pour donner la parole au maire de la commune, Abdoulaye Dao, afin de souhaiter la bienvenue aux invités. Une fois cela fait, ce dernier ne s’est pas fait prier pour décrire sa commune habitée par 7 317 habitants qui sont heureux que le projet hydro-agricole voie enfin le jour. En effet, pour le bourgmestre, ce projet, outre l’amélioration de la production agricole qu’il induira, permettra le désenclavement de la commune.
Il a fait ainsi référence aux 9 km de piste rurale qui seront aménagés pour relier Dangounama à Sono, en passant par Zampana. Après qu’une troupe de danse eût confirmé la joie du maire, l’un des principaux bailleurs de fond du projet a fait entendre sa voix. Il s’agit de la Banque islamique de développement (BID), représentée à la cérémonie par le responsable adjoint du bureau régional de la banque en Afrique. Abdoul Wahab Cherif, tel est son nom, a indiqué que la BID a toujours soutenu et soutiendra encore le Burkina sur ses différents fronts du développement, que ce soit la santé, l’éducation, l’accès à l’eau ou l’agriculture. En cinq ans, la BID a financé 70 projets de développement burkinabè et injecté près de 163 milliards de F CFA, a indiqué Abdoul Wahab Cherif.
5000 t de riz et 20 000 t de fruits et légumes par an
Concernant précisément la phase 1 du projet d’aménagement, la BID apporte une enveloppe de 14 182 300 000 F CFA, soit 80,20% du coût total. A la suite des gros éclats de rire suscités par l’humoristique Caporal Koumachaman, qui a juré que les ministres n’attrapent jamais de daba, Laurent Sedogo n’a pas tari d’éloges à l’égard de la BID pour ce constant soutien. Mais auparavant, il a expliqué aux populations du Séno les raisons pour lesquelles le Premier ministre Tertius Zongo leur a fait faux bond, après leur avoir promis qu’il sera leur hôte ce jour. Sa démission, sa reconduction et la préparation du nouveau gouvernement ont été ces raisons-là.
Mais pour ne pas poser un double lapin aux populations et aux bailleurs de fonds, Tertius Zongo a tenu à ce que Laurent Sedogo et Joseph Paré le représentent pour que le lancement du projet tant attendu soit effectif. Ce devoir d’explication accompli, Laurent Sedogo a indiqué que ce projet, dont les études de faisabilité ont débuté depuis 2004 et évaluées en 2008, permettra, en ce qui concerne sa première phase, de produire par an 5000 tonnes de riz en saison pluvieuse et 20 000 tonnes de fruits et légumes en saison sèche sur irrigation. Soit une contre valeur annuelle de plus de 3 000 000 000 F CFA. Selon Laurent Sedogo, les femmes de la région auront des périmètres à exploiter et les jeunes trouveront là de "l’emploi durable et sécurisant". Et la venue prochaine du Millenium challenge account dans la vallée du Sourou ajoutera encore de l’espoir, a terminé Laurent Sedogo. Cela dit et après avoir salué la présence à Dangoumana de l’ambassadeur du Danemark, Laurent Sedogo, sous les yeux des populations, a actionné les manettes du premier bulldozer sur les lieux du futur espace aménagé de Dangoumana.
La phase 1 du projet en bref
Le projet d’aménagement hydro-agricole de Dangoumana, dans la commune rurale de Sono, relève du Ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des Ressources halieutiques et placé sous la tutelle de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS). Son objectif global est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans la Boucle du Mouhoun par le développement de périmètres irrigués et l’intensification de la production agricole. La première phase, qui s’étend de 2010 à 2015, prévoit la construction de deux stations de pompage de 4 800 litres/seconde et d’un canal d’amenée de 11,32 km de long ; l’aménagement hydro-agricole d’une superficie de 500 ha sous aspersion et d’une autre de 300 ha en gravitaire, la mise en œuvre de mesures d’accompagnement, l’appui d’une unité de gestion du projet, l’audit, les études ainsi que la supervision du projet.
Les résultats attendus sont l’aménagement de 800 ha, la réalisation d’une piste rurale de 9km entre Dangoumana, Zampana et Sono, la promotion d’activités génératrices de revenus au profit des femmes par la création de 3 200 emplois directs et indirects et l’amélioration de la production agricole. Le coût total de la phase 1 est de 15 898 500 000 F CFA, réparti ainsi qu’il suit : 89,20% par la BID et 10, 80% par l’Etat burkinabè.
Source : AMVS
Abdou ZOURE
Le Payas"
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